Mon profil

Originaire de Marmande dans le Lot-et-Garonne, j'ai passé toute ma jeunesse dans ce beau pays du " bien vivre ".

Après quelques études universitaires à la Faculté des Sciences de Bordeaux, j'ai intégré l'École Nationale de la Météorologie.

Durant cette période, j'ai pratiqué le rugby avec passion... C'était au temps où les "petits", comme moi, pouvaient encore se mesurer aux "gros" ! Cette merveilleuse école de la vie a laissé en moi des marques indélébiles. L'esprit d'équipe, le don de soi, la capacité de prendre des initiatives, le respect des autres et l'amitié sont restés des repères incontournables dans l'organisation de ma vie associative et professionnelle.

Observateur et prévisionniste à Météo-France, puis chef de la station aéronautique de Toulouse-Blagnac, j'ai terminé ma carrière en tant qu'adjoint au chef de Centre Territorial de Météo-France basé à Blagnac.

Retraité depuis juin 2013, je peux désormais me consacrer pleinement à mes deux passions, la pêche à la mouche et la danse en couple que j'ai pratiquée en compétition F.F.D, avec mon épouse.

Ma conception de la pêche : apprendre plutôt que prendre

J'essaie de rester fidèle à l'éthique des anciens et des maîtres. C'est pourquoi je privilégie toujours le "coup de ligne", le résultat importe peu. Et puis, je pense que c'est dans les échecs que l'on apprend le plus.

Je respecte trop la nature pour admettre que l'on puisse s'y servir comme dans un rayon de supermarché ou que l'on s'y comporte comme dans un stade, et pire, comme dans un "Aqualand".

Pour une pêche de qualité, voici les pratiques que je défends avec conviction :

- l'observation de la rivière, de son substrat, de sa flore et du comportement des insectes et des poissons,

- la pêche à vue, avec discrétion, des poissons actifs en surface ou sous l'eau,

- la sélection du poisson, lorsque les conditions s'y prêtent,

- la pêche de l'eau en l'absence d'activité, mais sans déranger la rivière, c'est à dire en se tenant le plus près possible du bord ou sur la berge,

- le respect des confrères, pour un plaisir partagé,

- le respect des riverains qui sont souvent propriétaires des lieux,

- le " no-kill " tant qu'il reste justifié et raisonnable. Hélas ! Le " no-kill " est parfois un " très bon " prétexte pour matraquer de longues portions de rivière, afin de réaliser des scores de prises... Que reste-il pour les autres ?

La bonne observation pour une bonne mouche

Les deux premières photos de cet imago mâle de la famille des Heptagéniidés (genre Rhitrogena), sont prises dans le sens de la lumière. Les photos sur fond vert sont prises à contre jour. Pour une bonne imitation, le choix d'une plume hyaline gris bleuté sera plus judicieux que celui d'une plume gris rouillé ou gris miel. C'est une affaire de bon sens ! Le poisson voit, le plus souvent, l'insecte à contre jour.

Les bonnes plumes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon premier coq pour la pêche (1985).

Un Batam de pékin... adorable ! 

Des lancettes et des demi-pelles magnifiques qui font encore mon bonheur.

Un montage à l'ancienne : entre les doigts

 

Une technique qui permet de mieux faire vivre la plume.

Avec un peu d'entraînement, c'est rapide et efficace...

Surtout pour monter des          " sauve-bredouilles " au bord de l'eau !

La vie des éphémères : quand les intrus s'en mêlent

Les canards pillent voracement et méthodiquement les stations d'Éphéméroptères, des sites très localisés où évoluent les larves matures (prêtes à éclore). Très peu de larves échappent au carnage. Les poissons cantonnés sur leur poste de chasse attendent vainement une nourriture qui ne se présente que trop rarement. Ils doivent se contenter du parfum des " nymphes "... Une maigre pitance ! Ils ont pourtant tant besoin de ces riches protéines pour se développer, résister aux maladies et se reproduire... Qui s'en préoccupe réellement ?

Seuls quelques rares insectes arrivent à s'envoler pour poursuivre leur cycle. Lorsque les bergeronnettes et autres oiseaux ont capturé ce qu'il leur revient,  combien de ces  insectes pourront revenir sur la rivière pour se reproduire ? Certainement très peu... Et la diminution suit une courbe exponentielle !

Autrefois, les canards sauvages n'étaient pas présents sur les rivières de montagne et du piémont. Ils ont été introduits, probablement pour la chasse, et prolifèrent sans aucune régulation et sans prédateur. Ils contribuent lourdement au déséquilibre du milieu aquatique ; leur prédation s'ajoute aux destructions provoquées par le colmatage des graviers (berges mal entretenues, nombreuses pistes forestières, etc.) accentuées par des pollutions qui, même si elles restent faibles et éparses, génèrent une eutrophisation significative par effets cumulés.

A Propos du bon vieux temps...

A l'écoute du maître Pierre Miramont...  Un savoir et de précieux conseils !

Retour d'une sortie, au fouet, avec Pierre sur une rivière du Haut Couserans, par une belle après-midi de printemps  (1994)
Retour d'une sortie, au fouet, avec Pierre sur une rivière du Haut Couserans, par une belle après-midi de printemps (1994)
         Photo : Pierre Cadiran
Photo : Pierre Cadiran